Chinetoque

Arbour, Marie-Christine, Chinetoque, Éditions Triptyque, Fictions, 2013, 225 p.
Prix : 
20 $
ISBN : 
978-2-89031-835-9

Alice est une femme brisée : après avoir vu son ami d’enfance mourir, elle perd un homme aimé à outrance. Ayant à peine connu son père, son point d’appui demeure sa mère, une femme forte qui l’a maintes fois soutenue. Tentée pourtant par l’exil, elle accepte un poste de traductrice à Vancouver. Là, Alice fait la rencontre de Doug, un compositeur excentrique avec qui elle vit une histoire décevante, à la suite de quoi elle choisit la solitude. Rejetant les lieux communs de la culture de consommation, elle commence à fréquenter un magasin délabré tenu par un Chinois. Alice voit d’abord en ce dernier un homme anonyme vaguement réfractaire, mais ressent bientôt pour lui une attirance incontrôlable : cet homme, Will, est d’une beauté dangereuse.

Commence alors une autre histoire : Alice s’identifie à lui jusqu’à la perte d’elle-même, jusqu’à l’abjection. Mais Will sait la récupérer au moment où elle cherche la mort. Il lui offre beauté et simplicité. Il lui montre la voie de l’illumination. Et Alice, au terme d’une épuration personnelle, entendra à sa manière le chant du monde.

 

« Ses années d’universités, ses amours malheureuses, sa relation avec sa mère, son père qui a quitté la maison quand elle était toute petite, son travail de traductrice dans le domaine des médecines douces : l’auteure arrive à raconter tout cela en peu de mots grâce à son écriture concise bien particulière. »

- Josée Lapointe, La Presse

 

« De sa plume toujours aussi habile, celle qui ensorcelle son lecteur mais laisse blessés ses personnages, Marie-Christine Arbour nous dévoile la solitude d'Alice, devant qui tous les hommes s'échappent. Viendra le jour où le Chinois qui tient le dépanneur du coin transportera vers elle la rédemption quant à l'amour. D'une beauté cruelle. »

- « Choix de la rédaction », Le libraire, avril-mai 2013

 

« Dans la voix unique de l'auteure, la poésie qui jaillit à fleur de mots nous déroute et nous éblouit à la fois, comme une lumière stroboscopique. »

- Betty Achard, Le Bel Âge