Différence et contrôle social. Le syndrome de Procuste

Vaillancourt, Claude, Différence et contrôle social. Le syndrome de Procuste, Éditions Nota bene, Fonds (sciences humaines), 2013, 235 p.
Prix : 
25 $
ISBN : 
978-2-89031-868-7

Alors que nous sommes partagés entre l’envie de nous distinguer et le désir de nous conformer, il devient souvent plus convenable de nous mouler aux autres. Les individus trop dissemblables sont vus tantôt comme des menaces, tantôt comme des êtres dont il ne faut pas tenir compte. Les pouvoirs politique et économique ont toujours bien compris les avantages à contrôler les différences.

 

Longtemps, les sociétés occidentales s’en sont prises à des boucs émissaires : par exemple l’hérétique, le Juif, l’homosexuel, l’étranger, le fou ou le handicapé. Peu à peu, avec la reconnaissance des droits humains, il est devenu moins « acceptable » d’opprimer les gens différents. Cette attitude a coïncidé avec l’industrialisation puis avec la mondialisation. Est alors apparu un individu formaté, uniforme, consommateur et facile à contrôler.

 

Cet essai permet de réfléchir à la notion d’égalité, qui ne peut être obtenue sans une reconnaissance des différences. Claude Vaillancourt fait ici un plaidoyer vibrant contre l’uniformisation du monde.